Vendredi 29 juillet Je lis les Conversations de Goethe, par Eckermann, et je trouve que l’écrivain allemand divisait l’humanité en deux classes : les poupées, jouant un rôle appris, et les natures, le petit groupe d’êtres, tels que Dieu les a créés.
Ses prééminences, ses droits sur Rome & sur l’Italie, tant de Rois, tant de Souverains qu’il a créés, tant de dignités qu’il a conférées dans d’autres Etats, ses assemblées presque continuelles de tant de Princes, tout cela forme une scène auguste, même dans les siécles les moins policés.
C’est ainsi que chez les juifs, le nom de sabat (…) qui signifie repos, fut doné au septiéme jour de la semaine, en mémoire de ce qu’en ce jour Dieu se reposa, pour ainsi dire, en cessant de créer de nouveaux êtres : ensuite par extension on dona le même nom à tous les jours de la semaine, en ajoutant premier, second, troisiéme, etc. (…). […] Dans l’ecriture sainte, créature ne signifie ordinairement que les homes ; c’est encore ce qu’on apèle la synecdoque du genre, parce qu’alors un mot générique ne s’entend que d’une espèce particulière : créature est un mot générique, puisqu’il comprend toutes les espéces de choses créées, les arbres, les animaux, les métaux, etc.