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466. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » p. 68

COUSIN, [Louis] Président à la Cour des Monnoies, de l’Académie Françoise, né à Paris en 1627, mort dans la même ville en 1707.

467. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « George Sand — George Sand, Valentine (1832) »

Mlle Valentine n’est pas telle qu’il se l’était figurée ; elle n’est ni brune, ni ardente, ni Espagnole : « Elle est blanche, blonde, calme, grande, fraîche, admirablement belle de tous points… Dans la courbure de son profil, dans la finesse de ses cheveux, dans la grâce de son cou, dans la largeur de ses blanches épaules, il y avait mille souvenirs de la cour de Louis XIV. […] Si les jeunes hommes de la génération de Bénédict lisaient et savaient Voltaire, il n’aurait pas manqué de se redire à lui-même, en voyant danser à ce bal de mai Mlle de Raimbault, ces vers noblement voluptueux qui eussent rassemblé pour lui comme de flottants souvenirs :  L’étranger admirait dans votre auguste cour  Cent filles de héros conduites par l’Amour,  Ces belles Montbazons, ces Châtillons brillantes,  Ces piquantes Bouillons, ces Nemours si touchantes,  Dansant avec Louis sous des berceaux de fleurs.

468. (1823) Racine et Shakspeare « Chapitre II. Le Rire » pp. 28-42

Quant à Molière et à ses pièces, que me fait à moi l’imitation plus ou moins heureuse du bon ton de la cour et de l’impertinence des marquis ? Aujourd’hui, il n’y a plus de cour, ou je m’estime autant, pour le moins, que les gens qui y vont ; et en sortant de dîner, après la bourse, si j’entre au théâtre, je veux qu’on me fasse rire, et je ne songe à imiter personne.

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