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410. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre III. Soubrettes et bonnes à tout faire »

Les innombrables critiques qui saluèrent en Mendès un poète firent, presque tous, une cour intéressée à cette puissance des bureaux de rédaction. […] Il n’aura jamais de succès à la cour, parce qu’il inspira au Roi un mouvement de jalousie et que le Roi a une mémoire tenace des visages même fugitivement aperçus.

411. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Première Partie. Des Langues Françoise et Latine. — L’orthographe, et la prononciation. » pp. 110-124

Appel sur le champ de la part de l’abbé au parlement : l’affaire alloit devenir sérieuse ; mais les professeurs royaux, engagés d’honneur à ne pas laisser condamner le plus zèlé défenseur de leur opinion, allèrent en corps à l’audience, représentèrent avec éloquence à la cour l’injustice des procédés de la Sorbonne. […] Quelque sentiment qu’on embrasse pour ou contre, on ne manquera jamais de partisans & de raisons Le moyen de sçavoir à quoi s’en tenir c’est d’aller à la source, de consulter les gens de cour, & les gens de lettres.

412. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Le marquis de Grignan »

Et c’est là ce qui donne tout à coup une importance et une grandeur à cette histoire : c’est que la vie du marquis de Grignan est la vie de tous ces anciens et puissants féodaux qui sont devenus des gentilshommes de cour, — de simples gentilshommes par amour du roi ! […] C’était la ruine par amour du roi, — par nécessité d’aller à Versailles faire la cour à ce monarque idolâtré.

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