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1614. (1897) Aspects pp. -215

Le grand-duc décida de le revêtir le jour même et de se promener dans les rues suivi de toute sa cour afin que ses sujets pussent contempler ce rare chef-d’œuvre.

1615. (1892) Les idées morales du temps présent (3e éd.)

Or, cette question, qui tourmente les psychologues, les législateurs et les jurés de Cour d’assises, est, au point de vue de la morale religieuse, extrêmement simple. […] Brunetière a, d’abord, le besoin de sentir qu’une autorité supérieure à ses instincts, à son sentiment, à sa raison même (malgré la haute opinion qu’il a d’elle), dirige ses pensées, les arrête, les limite, et du même coup détermine la direction qu’il est obligé, de par elle, de donner à sa conduite ; ensuite il a, non moins vif, le besoin d’exercer, lui aussi, une part d’autorité : ses jugements, comme il le dit, ne sont pas (du moins dans sa pensée) des impressions ni des sensations, ils sont des jugements portés au nom des règles fixes de la morale, du goût et de la grammaire, des jugements appuyés sur des considérants aussi positifs, aussi complets, aussi irréfutables que ceux d’un arrêt de la Cour de cassation.

1616. (1884) L’art de la mise en scène. Essai d’esthétique théâtrale

Une décoration peinte suffit à l’amoncellement modéré des étoffes, un comptoir de chêne s’étale sans orgueil, un escalier de bois conduit au logement du gros marchand de la Cour, et dans la boutique même s’ouvre la porte de la cave : mise en scène très justement appropriée au théâtre de Scribe. […] En un mot, elles sont frappées de l’action tragique et en sont impressionnées comme elles le seraient d’un drame de cour d’assises.

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