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617. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1863 » pp. 77-169

Une physionomie curieuse que celle de la princesse, avec la succession d’impressions de toutes sortes qui la traversent, et avec ces yeux indéfinissables, tout à coup dardés sur vous et vous perçant. […] C’est tout à coup une saillie, une échappade, un mot, peignant à la Saint-Simon, une chose ou quelqu’un. […] La nuit, sa conscience doit se réveiller à chaque coup de cordon ! […] Au dernier coup, quand l’aiguille est sur l’heure, chacun se met à table. […] … mais on n’est jamais sûr de rien… je puis rater mon coup… alors bonsoir… » Et elle lui demande un flacon de chloroforme pour s’empoisonner en cas de non-réussite.

618. (1880) Goethe et Diderot « Diderot »

Cette nature vibrante ne se révélait jamais plus intensivement que de plain-pied avec le marbre ou le tableau placés devant elle, et qui lui envoyaient cette émotion : — le « coup de hache » qu’ont à la tête tous les grands « artistes », a-t-il dit, et que lui aussi il y avait ! C’est par ce « coup de hache » qu’il est quelqu’un. C’est ce « coup de hache » qu’il faut voir sur son front pour qu’on le respecte. […] Pour le coup, c’est fini ! […] Assézat est mort tout à coup pendant que les frères Garnier, les forts portefaix de l’édition, empilaient Diderot.

619. (1866) Nouveaux essais de critique et d’histoire (2e éd.)

Ce docteur scolastique se trouve tout d’un coup transporté au dix-neuvième siècle. […] Qu’importent sa fin et les deux ou trois coups de hasard qui le ruinent et le tuent ? […] Cette sentence est un coup de couteau qui tranche d’un trait la racine de l’humanité et de la pitié. […] » Et d’un coup gigantesque il fend de l’épaule jusqu’à la cuisse, le cheval avec l’homme, en deux tronçons. […] Comme un coup de sonde qui rencontre enfin une nappe d’eau comprimée, elle fait jaillir une source.

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