/ 2595
1402. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XIV : De la méthode (Suite) »

Quelle qu’elle soit, il s’y abat de toute sa force, pénètre jusqu’au fond, y travaille à coups de définitions et de divisions, comme s’il s’agissait de percer un roc métaphysique. […] Par ces prévisions, on s’y transporte ; connaissant ses propriétés, on en conclut sa nature ; les métaphysiciens essayent de la définir sans traverser l’expérience et du premier coup.

1403. (1858) Du roman et du théâtre contemporains et de leur influence sur les mœurs (2e éd.)

De l’autre, les utopies nouvelles qui fermentaient déjà dans les têtes prirent feu aux passions tout à coup rallumées. […]   Mais ce n’est pas la littérature matérialiste qui, de nos jours, a porté au mariage les coups les plus redoutables. […] Quels instincts d’amour pur, quelles notions de sainte fidélité ont pu résister à ce coup mortel ? […] Notre littérature a l’air de répéter Schiller et Byron ; elle les outrepasse de beaucoup, ses paroles ont une bien autre portée que leur vague lyrisme : ses coups portent plus haut et plus loin. […] Le génie et la sincérité manquant du même coup, nous eûmes comme une longue parodie du Giaour, du Corsaire et de Childe-Harold.

1404. (1863) Causeries parisiennes. Première série pp. -419

Les livres d’un auteur, c’est comme le coup de chapeau, cela ne se refuse guère que pour des motifs bien graves. […] On s’est mis tout à coup, à ce propos, à accabler d’invectives un homme qu’on avait eu le tort d’encourager et de prôner outre mesure. […] Il fait un coup d’État ; mais, en pareille circonstance, il ne faut pas de demi-mesures. […] Il s’expliqua alors bien des choses ; le coup même qui l’avait frappé ne lui semblait plus aussi imprévu ; il comprit sa femme. […] Puis, à côté de ces fadeurs, on trouve tout à coup des pages énergiques.

/ 2595