« Les hommes sont faits pour vivre ensemble et pour former des corps et des sociétés civiles. Mais il faut remarquer que tous les particuliers qui composent les sociétés ne veulent pas qu’on les regarde comme la dernière partie du corps duquel ils sont.

Les Goncourt et Sainte-Beuve s’accordent à nous le montrer dans sa toute première maturité, tel que nous imaginons les jeunes gens de 1830 : « Fait de corps et d’âme pour d’autres temps, mal à l’aise dans son habit noir, Rémonville était mal à l’aise dans son temps, dans sa sphère. […] Je vois bien qu’on applique ces mots dans les mêmes occasions et que, toutes les fois que deux hommes voient un corps changer de place, ils expriment tous deux la même vue de ce même objet par le même mot, en disant l’un et l’autre qu’il s’est mû.

D’un geste de l’ancien métier, subitement retrouvé, il tendit le corps du côté de la porte, comme s’il entendait venir l’adjudant de semaine. […] Mais tout son corps délicat se refuse, au moment même où son cœur fraternel se donne.