« Puisque tu le veux, mon cher Maurice, je vais donc continuer ce petit journal que tu aimais tant ; mais, comme le papier me manque, je me sers d’un papier cousu. » Pauvre fille ! […] XXIII Mais continuons. […] « Le vide obscur m’a toujours fait peur. » XLIII Les douleurs, ce chapelet de la vie, continuent à s’égrener sur le Cayla. […] J’ai parfois l’idée que tu y trouveras quelque charme, et cette idée me sourit et me fait continuer.
Il perdait son rythme pour se mouler sur celui de la phrase musicale, et, comme la rime le gênait encore dans ce travail d’assimilation, il finissait par s’anéantir dans une prose chantante qui n’était plus qu’une mélodie continue. […] Tel d’entre eux se continue pendant plus de cent ans et change de nature sur la route ; il commence par la gaieté, par la joie de vivre, et finit par l’amertume et la raillerie mordante. […] Les révolutions du mobilier continuent jusqu’à nos jours à s’associer à celles du goût littéraire. […] Mais, si l’on continue sa route, voici des allées sinueuses, des accidents de terrain, des eaux courantes, un joli petit lac dont les rivages capricieux sont ombragés de grands arbres, de jolis petits rochers tapissés de mousse, des montagnes de trente pieds de haut, une Suisse en miniature.
Par contre, nous savons positivement qu’en 1856 ce sujet l’obsédait à tel point « qu’il lui était difficile de s’en débarrasser suffisamment l’esprit, pour continuer son travail du Ring ». […] Il y avait environ dix ans déjà que Wagner travaillait d’une façon presque continue à cet ouvrage de dimensions colossales ; car on peut et on doit même considérer les écrits théoriques de cette époque comme une partie intégrante de l’Anneau du Nibelung. […] Ce même procédé continue dans la seconde scène, mais avec de nombreuses finesses que je ne puis même pas effleurer ici. […] Il se repose, avant de continuer sa-route, et la nature, « qui attend sa délivrance de l’homme » resplendit autour de lui — c’est le miracle du vendredi-saint, — « Toute créature, dit Gurnemar, se réjouit aujourd’hui : elle regarde vers l’homme délivré (nun freut sich aile Kreatur…) La femme pécheresse aux pieds de Parsifal a retrouvé enfin les larmes (ich sah sie welken, die mir lachten) : « je les vis pleurer elles qui autrefois riaient : aujourd’hui aspirent-elles enfin à la délivrance ?