/ 2293
352. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre III. Éducation de Jésus. »

Sans parler de l’école juive d’Égypte, ou les tentatives pour amalgamer l’hellénisme et le judaïsme se continuaient depuis près de deux cents ans, un juif, Nicolas de Damas, était devenu, dans ce temps même, l’un des hommes les plus distingués, les plus instruits, les plus considérés de son siècle. […] Enfin, la chrétienté directement issue du premier mouvement galiléen (Nazaréens, Ébionim, etc.), laquelle se continua longtemps dans la Batanée et le Hauran, parlait un dialecte sémitique (Eusèbe, De situ et nomin. loc. hebr., au mot [Greek : Chôba] ; Epiph., Adv. hær., XXIX, 7, 9 ; XXX, 3 ; S.

353. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre XX. Opposition contre Jésus. »

Non-seulement l’incrédule Nazareth continuait à repousser celui qui devait faire sa gloire ; non-seulement ses frères persistaient à ne pas croire en lui 910 ; les villes du lac elles-mêmes, en général bienveillantes, n’étaient pas toutes converties. […] Les luttes de Jésus avec l’hypocrisie officielle étaient continues.

354. (1895) Les œuvres et les hommes. Journalistes et polémistes, chroniqueurs et pamphlétaires. XV « A. Grenier » pp. 263-276

Mais ce rapprochement m’en faisait espérer de plus grands… non plus entre deux rhéteurs isolés, mais entre l’antiquité et la France moderne, par exemple, — la France, qui commence d’avoir le mal des Grecs et des Romains, et qui, si ce mal oratoire, sophistique et cabotin, dont elle est la proie, continue, périra par les mots, comme l’antiquité ! […] « En ces temps heureux, — continue Grenier, — le commerce obligatoire avec les classiques me portait à un excès d’intolérance. » (Comme si on n’était pas toujours intolérant, quand on croit à la vérité !)

/ 2293