On peut donc supposer des perceptions aussi différentes que possible dans leurs détails superficiels : si elles se continuent par les mêmes réactions motrices, si l’organisme peut en extraire les mêmes effets utiles, si elles impriment au corps la même attitude, quelque chose de commun s’en dégagera, et l’idée générale aura ainsi été sentie, subie, avant d’être représentée. — Nous voici donc enfin affranchis du cercle où nous paraissions enfermés d’abord.
Puis je les trouvais par trop simples, fermés aux impressions artistiques, bornés, inélégants… Un peu de souci de la patrie romaine se réveillait en moi ; je m’effrayais du mal que pouvait faire à l’empire, si elle continuait de se répandre, une telle conception de la vie, un tel détachement des devoirs civils et des occupations profanes… J’étais choqué que ces saints fussent si sûrs de tant de choses, et de choses si merveilleuses, quand j’avais, moi, tant cherché sans trouver, tant douté dans ma vie, et mis finalement mon orgueil dans mon incroyance. » Bientôt les chrétiens eurent le bonheur d’être persécutés. […] Ses transformations sont continues et c’est par cela même qu’elles sont peu sensibles. […] On trouve dans ce livre le journal écrit de 1772 à 1779, à l’Abbaye-aux-Bois, par la jeune princesse Massalska, qui le commença à neuf ans et le continua jusqu’à sa quatorzième année. […] Ce journal, commencé par les deux frères le 2 décembre 1851, jour de la mise en vente de leur premier livre, fut continué, après la mort du plus jeune, par le survivant, qui ne songeait pas à le publier. […] Ils avaient besoin d’un ouvrage de ce genre pour continuer Anquetil ; mais ils n’osaient en confier l’exécution à un inconnu.
Mignet de cette inaltérable et indissoluble amitié qui les honore tous les deux, d’une de ces amitiés que si peu d’hommes de talent savent continuer inviolable entre eux après la jeunesse.