Les uns meurent à la fleur de la jeunesse, au printemps des espérances ; on leur rêvait tout un avenir de bonheur ou de gloire, et ils disparaissent : leur image continue de nous sourire de loin, à demi voilée, du haut d’un nuage. […] La lettre de Gandar ne finit pas sur ce conseil de M. de Humboldt ; il continue avec esprit, avec entrain et une sorte de gaieté qu’on n’attendrait pas sous sa plume et dont sa correspondance familière est souvent animée ; il se promet donc d’obéir à l’impérieux conseil de M. de Humboldt, puis il ajoute : « Mais M. de Saulcy me dit : “Arrêtez-vous à Naples ; montez au Vésuve ; explorez Pompéi ; allez à Baïa, à Salerne, à Pæstum ; lisez Virgile à Cumes, au cap Misène, au seuil des Enfers.” — Mais M. […] — Je continue l’intéressante confidence : « Les secours ne m’ont pas tout à fait manqué dans le cours de mes recherches. […] Ce passage d’une lettre de Gandar, du 21 mars 1862, en laisse entrevoir quelque chose : « J’ai dû aussi, malgré mes lourdes obligations de chaque jour, continuer de donner mes soins à la publication des Œuvres posthumes de Maurice et d’Eugénie de Guérin, qui sera terminée, selon toute apparence, vers les premiers jours du mois de mai.
Renan, si cruellement traité et déchiré sans miséricorde par ceux-là mêmes qu’il continue de traiter avec respect ? […] Et là-bas, dans le royaume des ombres, Richelieu et Conrart n’en continueront pas moins l’un de menacer, l’autre de gémir. […] On nous a montré dans une scène épisodique le jeune docteur menaçant son père d’une apoplexie s’il continuait à cultiver la bouteille. […] Paul Bourget continue sa minutieuse enquête sur le pessimisme, la maladie du siècle. […] Le drame continue donc, Daniel Rochat et Mme Rochat discutant et épiloguant.
Victor Cousin continue ses excursions actives et intéressantes à travers la famille Pascal.