Si l’on considère qu’il n’y a pas un mot de trop, pas un terme impropre, pas une négligence ; que dans l’espace de trente vers, La Fontaine, en ne faisant que se livrer au courant de sa narration, a pris tous les tons, celui de la poésie la plus gracieuse, la plus élevée : on ne craindra pas d’affirmer qu’à l’époque où cette fable parut, il n’y avait rien de ce qu’on a dans notre langue.
Il semble que nous considérions la nature comme le résultat de l’art.
M. l’abbé de Condillac vient de publier les Éléments du Commerce considéré relativement au Gouvernement ; c’est un ouvrage simple, clair et précis.