Il a tout vu, humainement, politiquement, par dehors, comme on voit dans le drame profane de l’Histoire, — le drame sans monologues et sans confidents, — et qu’on s’arrête aux faits, sans descendre dans l’abîme des consciences, — ces gouffres de complications ! […] La Ligue même, qui n’eut de bon que ce fanatisme religieux méconnu si profondément par Forneron, la Ligue, qui, pour nous, fut à l’origine, l’explosion de la conscience révoltée d’un peuple, n’a pas échappé à cette loi des Démocraties.
Seulement, que le Journal des Débats, le journal de la tolérance universelle, — et des coups de chapeau, — qui proclame depuis quarante ans la liberté des poids et des mesures, des mathématiques et de la conscience, fasse, à propos de nous et contre nous, ce terrible partage en deux camps et se fourre dans le bon, n’est-ce pas inconséquent, nouveau et comique ? […] ce que c’est que la conscience d’un scélérat ; mais je sais ce que c’est que celle d’un honnête homme, et c’est abominable. » Ceci n’est pas flatteur pour les honnêtes gens ; car de Maistre fut la pureté, l’honneur et la sainteté dans leur triple gloire.
Elle ne s’arrange pas de l’aveugle soumission ; elle estime surtout la conscience de la tâche entreprise et menée à bonne fin. […] Mais qu’il oppose à l’ambition de Glocester les scrupules d’une conscience timorée, c’est ce que je ne saurais comprendre. […] Je ne prétends pas que la biographie de don Juan n’offre aucun sujet de comédie ; mais je déclare en mon âme et conscience que la comédie de M. […] Après avoir cacheté sa lettre, désormais en repos avec sa conscience, il n’attend plus que l’occasion pour accomplir sa promesse. […] Pourtant il y a parmi nous plus d’une conscience rétive, plus d’une mémoire obstinée qui ose comparer M.