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490. (1860) Cours familier de littérature. X « LVe entretien. L’Arioste (1re partie) » pp. 5-80

Malgré les théories plus chimériques que réelles de ce soi-disant progrès indéfini et continu, qui conduit les peuples, par des degrés toujours ascendants, à je ne sais quel apogée, indéfini aussi, de la nature humaine, l’histoire religieuse, l’histoire militaire, l’histoire politique, l’histoire littéraire, l’histoire artistique, ne nous montrent pas un seul peuple qui, après la perfection, ne soit tombé dans la décadence. […] Un corridor fait face à la porte de la rue ; une chambre à droite, une autre à gauche, forment tout le rez-de-chaussée ; un petit escalier de pierre conduit par peu de marches au premier et seul étage de la maison. […] VII J’avais été conduit, par une coïncidence très naturelle de hasard et de relations de famille, dans ce charmant séjour de villégiature. […] L’abbé lui répond que jamais la Providence ne l’a conduit plus à propos pour le salut de plus d’infortunes.

491. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVIe entretien. Balzac et ses œuvres (1re partie) » pp. 273-352

« C’était un charmant enfant, dit sa sœur ; sa joyeuse humeur, sa bouche bien dessinée et souriante, ses grands yeux bruns, à la fois brillants et doux, son front élevé, sa riche chevelure noire, le faisaient remarquer dans les promenades où l’on nous conduisait tous les deux. […] Je n’ai pas oublié avec quelle vélocité il accourait à moi pour m’éviter de rouler les trois marches hautes, inégales et sans rampes qui conduisaient de la chambre de notre nourrice dans le jardin ! […] « Le plus grand événement de son enfance fut un voyage à Paris, où ma mère le conduisit, en 1804, pour le présenter à ses grands-parents. […] Mon père lui confia les projets qu’il avait pour son avenir et qui eussent conduit Honoré à la fortune ; mais la fortune était alors le moindre de ses soucis.

492. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxve entretien. Histoire d’un conscrit de 1813. Par Erckmann Chatrian »

C’est moi qui conduisais Catherine à la grand’messe et aux vêpres, et, pendant la fête, elle ne quittait pas mon bras et refusait de danser avec les autres garçons du village. […] Ensuite on nous conduisait dans le lit du garçon. […] Et que le ciel te conduise… qu’il te sauve des périls ! […] En haut elle me conduisit dans une chambre assez grande, avec un bon fourneau de faïence, et un lit au fond.

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