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474. (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Renan — I »

Renan toujours se conduisit avec l’opinion publique comme Judith, cette grande concessionnaire, avec Holopherne ; elle lui avait cédé sur un point, mais elle saisit par les cheveux la première occasion de lui tenir tête.

475. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Lamartine — Lamartine, Jocelyn (1836) »

À travers des vallées où paissent des vaches, de jolis petits chemins sablés nous y conduisent. […] C’est ainsi que le Temps, par Dieu même conduit, Passe, pour avancer, sur ce qu’il a détruit ; Esprit saint ! conduis-les, comme un autre Moïse, Par des chemins de paix à la terre promise ! 

476. (1860) Cours familier de littérature. X « LVIIe entretien. Trois heureuses journées littéraires » pp. 161-221

Un chemin rude, pavé de cailloux roulants, bordé d’épines, d’orties, de ronces, encaissé entre deux buissons, conduit à ce bois. […] Mais l’extrême fraîcheur de ces feuilles, éternellement trempées dans le froid et dans l’eau de cette grotte d’ombre, empêche de s’y arrêter longtemps ; un petit sentier humide conduit en quelques pas à une halte, aussi ombragée, mais moins ténébreuse. […] Près d’une eau qui frémit sur son lit de gravier, Sous l’aune où le geai siffle, où se rit la linotte, De l’hymne universel m’enseignant chaque note, Tu conduisis mes doigts sur ton vaste clavier.

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