Peut-être aurai-je à les faire connaître à ceux qui ont bien voulu témoigner quelque impatience d’avoir l’ouvrage complet.
Livet pour sa complète et très curieuse édition, qu’il me permette de lui adresser deux critiques sur deux endroits. […] Quant à Despréaux, il n’a pas donné, sans doute, une histoire exacte et complète de notre poésie dans les quelques vers de son Art poétique, qui en traitent d’ailleurs très élégamment ; mais on ne saurait dire précisément qu’il s’est égaré, en ne s’avançant pas au-delà de ce qu’on savait bien de son temps. […] Une bonne nouvelle cependant : le dictionnaire de l’Académie, non pas celui de l’usage, qui est dans les mains de tout le monde, et qui peut suffire quelque temps encore jusqu’à une prochaine révision, mais le dictionnaire historique commencé depuis quinze ans, — un fascicule important de ce dictionnaire si complet, si riche en citations, si intéressant même à la lecture (chose rare pour un dictionnaire), va paraître avec un avertissement du savant rédacteur M.
Cette dénonciation, faite à la légère, mais qui dans le premier moment parut foudroyante, fut immédiatement suivie d’une revanche complète et du triomphe de l’accusé. […] Et Mallet du Pan, un ami de Malouet, complète la révélation en nous disant : « Ces morceaux postiches sont faciles à distinguer par le style et par leur virulence. […] Napoléon, qui s’entend à juger son monde, a dit en courant sur le prince Lebrun un mot qu’il ne faudrait pourtant pas négliger dans un portrait complet ; c’est dans une lettre à son aide de camp Lemarois, datée de Mayence, 2 avril 1813 : « . . .