Par exemple, sa comédie d’Eugène « fut faite en quatre traites ». […] Il ne cessa de travailler et il donna coup sur coup plusieurs tragédies et une foule de tragi-comédies ou simplement comédies. […] … Les premières comédies de Corneille sont trop grises. […] La conversation s’engage, et c’est une vraie scène de médiocre comédie bourgeoise. […] Je crois aussi que la prose n’est pas bonne pour faire vivre sur la scène une tragédie ou une haute comédie versifiées dans l’original.
De là cette comédie dramatique du Gant qui a, paraît-il, déterminé en Norvège un « mouvement d’opinion ». […] Il organise, rapidement, de petites comédies où le protagoniste a son rôle ; et les comparses ne sont pas négligés. […] » Je ne sais pas si Maurice Donnay décernerait exactement cet éloge aux amoureuses d’à présent, qui sont les héroïnes de ses comédies. […] Nos chères contemporaines — j’entends celles qui entrent naturellement dans une comédie ou dans un drame — sont ultérieures à de grands bouleversements de la pensée française. […] Son activité politique continua l’énergique initiative de sa critique littéraire ; pareillement, ses comédies raciniennes sont l’exemple d’un art dont sa critique est le précepte.
On va souvent voir une dame, parce qu’il y a toujours compagnie chez elle ; que c’est un réduit de gens d’esprit et de qualité ; qu’on y parle toujours de bonnes choses, ou au moins d’indifférentes ; que l’on se fait connaître, et que l’on se met sur un pied à pouvoir se passer de jeu et de comédie, qui sont les plus ordinaires occupations des gens du siècle qui n’ont rien de meilleur à faire. […] Nau le croquemitaine, qui fait donner la question avec la même fureur qu’il danse lui-même la bourrée, ce sont moins là encore des portraits que des personnages d’une comédie de société et d’un proverbe : on les voit agir et vivre.