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592. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VII »

J’en citerai deux ou trois. […] Wilder, et, en quelques lignes, il a résumé avec tant de force tout ce qu’il y a à dire sur ses « versions », que je ne puis mieux faire, pour terminer, que de le citer ! […] Leroy était l’un des plus anciens wagnéristes français ; il avait en un grand nombre de journaux combattu assidûment et dès l’origine pour la cause wagnérienne ; citons ses articles du Nain jaune, en 1865, sur Tristan qu’il avait été voir à Munich avec trois compatriotes : on n’allait pas encore en foule en Allemagne alors ! […] Et je pourrais citer de nombreux passages semblables.

593. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VIII »

Car la seule phrase dans tous les écrits de Wagner sur laquelle on puisse songer à l’appuyer est celle que je viens de citer ; en effet, c’est ce qu’on a tenté. […] C’est là un cas dans lequel ce n’est pas précisément par le rehaussement de mots spéciaux, mais par sa sonorité générale, que la langue s’ajoute à la musique pour augmenter l’absolue précision des sentiments à exprimer. — Un peu plus loin, nous trouvons les paroles que j’ai déjà citées : « Mir erkoren, etc. »88. […] J’aurais pu lancer cette phrase, que je n’ai jamais vue citée, à la tête de ceux qui avilissent précisément cet acte et son auteur, en prêtant soit à l’un, soit à l’autre, des intentions philosophiques. […] Je cite la partition allemande in-4°.

594. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1868 » pp. 185-249

Alors sur les effets de la concentration du vouloir qu’apporte, à l’appui de la thèse de la maîtresse de la maison, Taine, — qui débute aujourd’hui — et qui nécessairement cite Newton, se vouant pour ses découvertes pendant des années à une telle concentration de pensées et de méditations qu’il en resta, un temps, presque idiot, la Païva cite l’exemple d’une femme qui, pour accomplir une chose qu’elle ne dévoile pas, resta trois ans enfermée, retranchée du monde, touchant à peine au manger, dont il fallait la faire souvenir, murée en elle-même, et toute à la combinaison de son plan. […] Mme Michelet reprend : « Oui, il a rendu le directeur trop intéressant, il a fait de la confession un roman, et beaucoup de femmes, après avoir lu un passage du livre qu’elle cite, se sont confessées… Moi, c’est le contraire… Je l’ai lu toute jeune, et depuis cela, j’ai toujours détesté les prêtres ! […] Fort de ses notions de collège, mon frère s’obstinait à citer, en faveur de son peuple aimé, l’invention de la boussole, de la poudre, de l’imprimerie, etc., etc., notre tante persistant à les couvrir de son mépris : « Tiens, tes Chinois, voilà pour eux ! 

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