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586. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 février 1885. »

Cet article cite quelques wagnériens d’importance qu’il est juste de présenter. […] Plus loin, l’auteur de l’article cite deux brochures apologétiques. […] Enfin, si Victor Tissot décrit bien la différence entre l’opéra et le drame musical, on lui doit aussi la première mention d’Une Capitulation, texte satirique de Wagner, dont il cite des extraits en 1875 dans Les Prussiens en Allemagne.

587. (1902) La métaphysique positiviste. Revue des Deux Mondes

De menus détails, capables de piquer la curiosité des esprits actifs et de servir de passe-temps à ceux qui n’ont rien de mieux à faire, fort indifférens pour celui qui voit dans la vie une chose sérieuse, et se préoccupe avant tout des besoins religieux et moraux de l’homme.La science ne vaut qu’autant qu’elle peut rechercher ce que la révélation prétend enseigner5. » Ai-je besoin de citer encore ? […] Il y a une métaphysique du positivisme, et cette métaphysique ne se surajoute pas du dehors à l’édifice de la doctrine, mais on dirait plutôt, il faut même dire qu’elle en sort, si le positivisme, en fait, et par les moyens que nous venons d’indiquer, ne l’a pas tirée d’ailleurs que de la théorie de la « relativité de la connaissance. » Il en a également tiré la théorie de l’« Inconnaissable », et c’est le moment de rappeler les paroles si souvent citées d’Herbert Spencer : « De la nécessité de penser eu relation, il s’ensuit que le relatif est lui-même inconcevable, à moins d’être rapporté à un non relatif réel. […] Mais il est vrai que de très grandes écoles, panai lesquelles on peut citer celle de Michel-Ange en peinture, et chez nous, au théâtre, l’école de Corneille, ont fait d’une altération systématique et convenue des rapports réels des choses le principe de leur esthétique.

588. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Victor Hugo »

Je m’en étais toujours douté… Dans un autre vers, moins ridicule que celui que je viens de citer, Victor Hugo a dit un mot qu’on pourrait graver sur son cimier de poète sans équilibre, parce qu’il le timbrerait très bien : Le prodige et le monstre ont les mêmes racines. […] Mais j’ai pensé que citer sans réflexions et sans plaisanteries (sans plaisanteries, surtout !!) de pareils vers, et j’en citerai encore si on veut, était la critique la plus sanglante et la plus juste qu’on pût faire de Hugo, l’auteur du Pape, et qu’en les citant, l’Église qu’il insulte et qu’il voudrait tuer, puisqu’elle n’a affaire qu’à un poète, était assez vengée comme cela… 2.

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