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517. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Appendice. »

Vous me citez en opposition, une grosse autorité, celle d’Aristote. […] « Dans l’article publié par vous, monsieur, dans le tome I des Causeries du Lundi sur le Père Lacordaire orateur, je lis ce qui suit à propos de la paix dont il jouit à Saint-Sulpice : — « Je pourrais citer de lui là-dessus des pages char-« mantes, poétiques, écrites pour un ami et placées dans un « livre où l’on ne s’aviserait guère de les démêler. » « Ce sont ces pages, monsieur, que j’aimerais à connaître et vous m’obligeriez beaucoup de m’indiquer le livre où elles se trouvent. […] « Moi-même, s’il m’est permis de me citer comme poëte, tout en professant et même en affichant l’imitation des poëtes anglais et des lakistes, je vous étonnerais si je vous disais combien je les ai devinés comme parents et frères aînés, bien plutôt que je ne les ai connus d’abord et étudiés de près.

518. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Vaugelas. Discours de M. Maurel, Premier avocat général, à l’audience solennelle de la Cour impériale de Chambéry. (Suite et fin.) »

On contrevient à la pureté par le barbarisme et par le solécisme ; et Vaugelas en cite des exemples ; — à la netteté, par le mauvais arrangement, la mauvaise construction ; et il en apporte des exemples également. […] Poitevin cite comme un exemple de mauvaise phrase et de manière de dire incorrecte la pensée suivante : « On ne montre pas sa grandeur pour être à une extrémité, mais bien en touchant les deux à la fois, et en remplissant tout l’entre-deux. » M. Poitevin me fait l’honneur de m’attribuer cette phrase, sans doute pour l’avoir vue citée dans quelqu’un de mes écrits, et il la signe tout uniment de mon nom.

519. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « La Bruyère »

On lit dans la note manuscrite de la bibliothèque de l’Oratoire, citée par Adry, « que madame la marquise de Belleforière, de qui il était « fort l’ami, pourroit donner quelques mémoires sur sa vie « et son caractère. » Cette madame de Belleforière n’a rien dit et n’a probablement pas été interrogée. […] A l’appui de cette opinion, qui n’est pas récente, sur le caractère de novateur entrevu chez La Bruyère, je pourrais faire usage du jugement de Vigneul-Marville et de la querelle qu’il soutint avec Coste et Brillon à ce sujet : mais, le sentiment de ces hommes en matière de style ne signifiant rien, je m’en tiens à la phrase précédemment citée de D’Olivet. […] On peut voir au tome II des Mémoires de Garat sur Suard, p. 268 et suiv., avec quel à-propos celui-ci cita et commenta un jour le chapitre des Grands dans le salon de M. 

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