Moreau, pour répandre, dans les Sociétés, qu’il favorisoit le despotisme ; nous croyons devoir en citer ici quelques morceaux, qui suffiront pour prouver l’injustice de cette imputation, & convaincre de plus en plus le Public que la calomnie est l’arme favorite des faux Apôtres de l’humanité.
Les débats théologiques qui s’éleverent entre Bossuet & Fénélon, le porterent encore à rompre le silence, & lui attirerent des Vers piquans de la part du Duc de Nevers, que M. de Voltaire cite avec complaisance.
. — Quant à la troisième langue dont parle César, Fauriel, qui la nomme proprement le gaulois, ne sait trop où en placer le siège ; il ne croit pas qu’il en reste aujourd’hui de vestige vivant, mais il ne doute pas qu’elle ne fût parlée au ve siècle dans quelques cantons particuliers de la Gaule, et il cite à ce propos un passage curieux de la vie de saint Martin, par Sévère Sulpice : « On sait, dit Fauriel, que cette vie de saint Martin est écrite dans la forme d’un dialogue où figurent trois interlocuteurs, Posthumianus, Gallus, et Sulpice Sévère lui-même. […] « Gustave Fallot, dit ce savant grammairien (et je citerai le passage tout entier, comme exposant bien l’état actuel et dernier de la question), Gustave Fallot fut le premier qui essaya de débrouiller le chaos des formes dialectales de la langue des trouvères ; par malheur pour la science, la mort vint le surprendre au milieu de ses travaux, et son ouvrage resta imparfait. […] Pour preuve de l’étroite liaison qui existe entre les langues romanes et ce vieil idiome vulgaire latin dans le genre des substantifs, il cite les mots : frons, le front, masculin dans Plaute ; pulvis, la poudre, féminin dans Ennius ; cupressus, laurus, masculins dans Ennius. […] Le texte d’Apulée qu’elle cite comme relatif à la dégradation du latin parmi les paysans n’a aucun rapport à cette langue. […] Michelant est allé publier l’un des plus célèbres de ces vieux poëmes à Stuttgart. — En Angleterre, il faut citer, au moins, M.