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1955. (1906) L’anticléricalisme pp. 2-381

Le procureur Bulot cita dans son réquisitoire les noms de trente et un députés qu’il affirmait qui avaient dû leur élection à l’influence des Pères de l’Assomption. […] Jean Izoulet, radical sans doute, a dit ce mot, que je cite souvent en lui demandant la permission de le trouver abominable : « Ce ne sont pas les biens qu’il faut socialiser ; ce sont les personnes. » Et voilà ce que disent les radicaux.

1956. (1904) En lisant Nietzsche pp. 1-362

Il lut Montaigne dont il loue la « loquacité » charmante : « Une loquacité qui vient de la joie de tourner d’une façon toujours nouvelle la même chose : on la trouve chez Montaigne. » — Il lut Pascal, qu’il cite cent fois ; il lut La Rochefoucauld, dont il est, du reste, le dernier éditeur, avec commentaires surabondants ; il lut Corneille, qu’il a compris jusqu’au fond et que nous retrouverons souvent en sa compagnie dans le cours de ce volume ; il lut La Bruyère ; il lut Voltaire, Vauvenargues ; il lut Chamfort, où il retrouve Schopenhauer, Chamfort qu’il déteste et qu’il excuse à la fois d’avoir été du parti de la Révolution et dans lequel il trouve a un homme riche en profondeurs et en tréfonds de l’âme, sombre, souffrant, ardent et le plus spirituel des moralistes » et qu’il représente comme « étant resté étranger aux Français » (où a-t-il vu cela ?)  […] Nietzsche cite cela quelque part et le trouve épouvantable : « Y a-t-il quelque chose de plus audacieux, de plus effrayant, quelque chose qui éclaire les destinées humaines, tel un soleil d’hiver, autant que cette pensée ?

1957. (1853) Portraits littéraires. Tome I (3e éd.) pp. 1-363

Je citerai particulièrement Vaillance, Richard, Karl Henry et Mademoiselle de Kérouare.

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