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1918. (1866) Nouveaux essais de critique et d’histoire (2e éd.)

Ses personnages vivent ; ils sont entrés dans la conversation familière ; Nucingen, Rastignac, Philippe Bridau, Phellion, Bixiou et cent autres sont des hommes qu’on a vus, qu’on cite pour donner l’idée de telle personne réelle, qu’on reconnaîtrait dans la rue. […] J’en citerai plus tard de longues suites ; en voici deux seulement ; il s’agit de ce philosophe de bagne, sorte d’Iago, moins méchant et plus dangereux que l’autre, qui a érigé la perversité en principe et la prêche avec toute la verve du génie et de la corruption. […] Louis XIV cita un jour sa physionomie comme une des plus heureuses et des plus belles de sa cour. […] Il a l’esprit meublé de beaux passages grecs, latins, italiens, espagnols, et il en cite sans cesse ; il raille et badine agréablement, mais sans pointe perçante et avec un peu de longueur.

1919. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxiiie entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff »

Mais je m’arrête, car il faudrait citer presque toutes les pièces de ce recueil : il n’en est pas une qui ne soit à la fois instructive et intéressante.

1920. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxvie entretien. L’ami Fritz »

Vous allez voir ; ici il faut beaucoup plus citer que dire ; car on peut raconter le dessin, mais il faut peindre la couleur.

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