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917. (1773) Essai sur les éloges « Chapitre XXXV. Des éloges des gens de lettres et des savants. De quelques auteurs du seizième siècle qui en ont écrit parmi nous. »

Il fut un exemple frappant du pouvoir des circonstances sur l’homme.

918. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre V. Autres preuves tirées des caractères propres aux aristocraties héroïques. — Garde des limites, des ordres politiques, des lois » pp. 321-333

La loi reconnaissant libre quiconque naissait dans la cité ; sous de telles circonstances, le droit naturel changea de dénomination ; dans les aristocraties, il était appelé droit des gens, dans le sens du latin gentes, maisons nobles [pour lesquelles ce droit était une sorte de propriété] ; mais lorsque s’établirent les démocraties, où les nations entières sont souveraines, et ensuite les monarchies, où les monarques représentent les nations entières dont leurs sujets sont les membres, il fut nommé droit naturel des nations.

919. (1882) Études critiques sur l’histoire de la littérature française. Deuxième série pp. 1-334

Non pas ; mais, avec bien plus de vraisemblance, que sa morale elle-même est flottante, et sa prédication inspirée des circonstances plutôt que d’aucun principe fixe de doctrine ! […] C’est bien assez que les circonstances ou l’histoire nous imposent ces rapprochements, quand ce n’est pas l’imprudence même de celui dont nous parlons. […] Mais ce que Sainte-Beuve n’a pas dit, c’est que dans la circonstance il y eut au moins quelque légèreté de la part de Malesherbes. […] Les circonstances lui vinrent en aide. […] C’est qu’à vrai dire l’homme est un étrange animal, mais le Français surtout, pour la facilité qu’il a de s’accommoder aux circonstances, ou plutôt, d’adapter ces circonstances elles-mêmes, si tristes qu’elles puissent être, à son éternel besoin de jouir.

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