Dans nos climats d’occident, et surtout dans une grande partie de notre Europe moderne, nous avons commencé presque tous par être des espèces de sauvages, enfermés dans des forêts et sous un ciel triste ; ensuite nous avons été tout à la fois corrompus et barbares par des circonstances singulières et des mélanges de nations ; enfin, nous avons fini par être corrompus et polis.
À cette distance et dans la perspective historique, je ne vois plus en lui qu’une machine spirituelle, munie de ressorts donnés, lancée par une impulsion première, heurtée par diverses circonstances : je calcule le jeu de ses moteurs, je ressens avec elle les coups des obstacles, je vois d’avance la courbe que son mouvement va décrire ; je n’éprouve pour elle ni aversion ni dégoût ; j’ai laissé ces sentiments à la porte de l’histoire, et je goûte le plaisir très-profond et très-pur de voir agir une âme selon une loi définie, dans un milieu fixé, avec toute la variété des passions humaines, avec la suite et l’enchaînement que la construction intérieure de l’homme impose au développement extérieur de ses passions. […] À la fin, les circonstances forçaient Charles de convoquer un nouveau parlement ; une chance nouvelle s’offrait à nos pères : devaient-ils la rejeter comme ils avaient rejeté la première ? […] Le parfait législateur est un exact intermédiaire entre l’homme de pure théorie, qui ne voit rien que des principes généraux, et l’homme de pure pratique, qui ne voit rien que des circonstances particulières. […] Il emploie tous les moyens de garder l’attention, bons ou médiocres, dignes ou indignes d’un grand talent, entre autres, l’allusion aux circonstances actuelles. […] À l’instant il ajoute que Wellington, cent ans plus tard, fut reçu en pareilles circonstances avec un cérémonial copié du premier : quel Anglais ne s’intéresse pas à Wellington ?
La « nationalisation » de la littérature, si les circonstances ne lui permettent pas de se réaliser encore, est devenue l’objet que les écrivains, la société, la royauté même vont se proposer ; et, en un mot, si l’idéal classique n’a encore qu’une conscience un peu vague de lui-même, il est cependant déjà formé. […] I et II, et comme son Temple de Cupido, ou encore son Enfer ; — 2º de Chants royaux, Ballades et Rondeaux ; — 3º d’Élégies, d’Épîtres, d’Épigrammes ; — 4º de pièces de circonstance, qui figurent dans les recueils sous les titres d’Étrennes, Épitaphes, Blasons, Cimetières et Complaintes ; — 5º de sa traduction de Cinquante Psaumes de David. […] Du roman de Rabelais comme programme de réformes ; — et qu’en beaucoup de points il n’a pas dû déplaire sous ce rapport à François Ier, non plus qu’à Henri II. — Circonstances de la publication du troisième livre. — Les idées morales et politiques de Rabelais ; — la part du médecin et du physiologiste dans son œuvre ; — la part du moine. […] Des rapports de l’école lyonnaise avec la Pléiade. — Témoignage d’Estienne Pasquier : « Le premier, dit-il, qui franchit le pas fut Maurice Scève, Lyonnais » ; — et de Du Bellay [L’Olive, sonnet 59]. — Ils lui savent gré de S’être retiré Loin du chemin tracé par l’ignorance, — et d’avoir ainsi rompu avec la poésie de cour, de circonstance, et d’occasion. — C’est à l’imitation de Scève que la Pléiade va composer ses Erreurs amoureuses, ses Olive, ses Sonnets à Cassandre, ses Amours de Francine. — Maurice Scève et Pontus de Tyard. — Relations personnelles de Louise Labé avec Pontus, et avec Olivier de Magny. — Commentaire d’un mot de Cicéron : Nihil est simul et inventum et perfectum . […] Dernières années de la vie d’Amyot. — Sa traduction des Œuvres morales et mêlées de Plutarque. — Amyot aux états de Blois. — Son rôle pendant la Ligue. — Sa rentrée à Auxerre et sa mort. — Idée générale du service rendu par les traductions. — Dans quelle mesure les circonstances de la vie d’Amyot ont profilé à son œuvre. — Une page de Rivarol sur l’utilité des traductions [préface de sa traduction de Dante]. — Longue influence du Plutarque d’Amyot, et raisons de cette influence.