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347. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre deuxième. Le développement de la volonté »

Par cette combinaison d’impulsions psychiques simples à l’intérieur, de rapports mécaniques à l’extérieur, vous pourrez expliquer les phénomènes plus complexes et les adaptations de la volonté aux circonstances variées. […] Les unes l’expliquent par l’action de l’intelligence sur les appétitions, qui résultent elles-mêmes du rapport des circonstances extérieures à notre caractère. […] Il n’y a volition proprement dite, nous venons de le montrer, que dans les circonstances suivantes : 1° quand le désir est décisif ; 2° quand il porte à la fois sur la fin et les moyens ; 3° quand il se conçoit et se désire lui-même comme premier moyen et dernière fin ; 4° quand il a, pour toutes ces raisons, conscience de son indépendance par rapport aux objets dont la réalisation dépend de lui-même, et qu’il se développe ainsi sous l’idée du moi comme relativement libre, ou même, par illusion d’optique, absolument libre. […] Au reste, il n’y a pas de motif détaché : toute raison d’agir, dans les circonstances graves, intéresse la personnalité entière, qui tout entière détermine l’action.

348. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 105-106

Dans une autre circonstance, Dancourt étant sur le point de tomber dans un escalier qu’il ne voyoit pas, le même Monarque, à qui il parloit dans ce moment, le retint par le bras, en lui disant : Prenez garde, Dancourt, vous allez tomber ; puis se retournant vers les Seigneurs qui l’environnoient ; il faut convenir , leur dit-il, que cet homme parle bien .

349. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 322-324

Dans une autre circonstance, une de ces Héroïnes de Société, qui ont toujours des Beaux-Esprits à leurs gages, le pressant de faire une comparaison d'elle avec le Soleil ; Théophile qui n'étoit pas aussi souple & aussi respectueux que nos Poëtes d'aujourd'hui, fit ce Quatrain : Que me veut donc cette importune ?

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