Plusieurs, m’écoutant parler disent : Celui-ci gagnera le ciel. […] Je vous en conjure ; car je suis sûr d’aller au ciel tout droit ! […] L’alouette vit au ciel et c’est le seul oiseau du ciel qui chante jusqu’à nous. » Les Histoires naturelles les plus charmantes enferment de menus fragments de paysage et aussi de rêve. […] Il coule du sang, qui tombe du ciel sur la terre. […] Voici le ciel, la terre, les éléments : eh !
Après l’amour, il n’y a plus rien dans la vie ; la terre semble ingrate et nue ; le ciel est voilé, parfois il s’entrouvre, et l’on espère y voir un signe de salut, y lire un mot mystérieux ; mais toujours quelque nuage obscurcit l’apparition, toujours quelque lettre manque au nom divin ; et voilà pourquoi l’âme du poète est triste, pourquoi son cœur change de place comme un malade dans son lit, pourquoi son inquiète pensée fuit et revient sans cesse, comme une colombe blessée, comme un oiseau de nuit, comme les hirondelles aux approches des tempêtes.
La bonté existe en nous comme le principe de la vie, sans être l’effet de notre propre volonté ; elle semble un don du ciel comme toutes les facultés, elle agit sans se connaître, et ce n’est que par la comparaison qu’elle apprend sa propre valeur.