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244. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre cinquième. Le réalisme. — Le trivialisme et les moyens d’y échapper. »

Qui creuse la terre assez avant finit par retrouver le ciel. […] C’est des nuages que viennent les teintes sans nombre, les colorations infinies du ciel : sans le prisme de la nuée, que serait un coucher un lever de soleil ? […] Reculez-la maintenant dans le temps, pensez à ce même roseau (nartex) dont parle Hésiode, et dans lequel Prométhée apporta le feu du ciel, vous voilà en pleine poésie classique. […] Entre tous les poètes, l’auteur d’Ibo et de Plein ciel est celui qui se rapproche le plus des vieux poètes hébreux, des Isaïe et des Ezéchiel. […] Le soleil s’évanouit dans le ciel, et la nuit des enfers se lève. » Tout formidable que soit ce sublime d’Homère, il le cède encore à la vision du livre de Job.

245. (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1871 » pp. 180-366

Une population, lasse et battue de l’oiseau, qui se traîne sous un ciel gris, où tombe, de seconde en seconde, un lourd flocon de neige. […] Il fait un beau ciel de printemps, plein d’un jeune soleil, et tout caquetant du gazouillement des oiseaux. […] Un bruit comme si le ciel s’écroulait. […] Aux Champs-Élysées un ciel d’or pâle, teinté de rose. […] Un grand nuage de fumée blanche prend tout le ciel, dans la direction du Louvre.

246. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Signoret, Emmanuel (1872-1900) »

Il y a de belles Étoiles au ciel, l’Enfant baigne dans la source la blancheur de ses pieds, les statues se découpent sur l’émeraude du Parc et le Poète chante, chante à voix hautaine et vibrante, si forte qu’elle briserait bien Syrinx et si douce ; parfois, qu’elle ferait pleurer de joie les choses. […] Son enfance s’écoula paisible au village natal, « mélange de maisons blanches sur une colline, d’ormeaux et de plus sous un ciel implacablement bleu… ».

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