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1790. (1902) La politique comparée de Montesquieu, Rousseau et Voltaire

Que de friponneries, ô ciel ! […] Peu s’en faut qu’elle ne crût Jupiter plus présent dans le Capitole que dans le ciel.

1791. (1898) Manuel de l’histoire de la littérature française « Livre II. L’Âge classique (1498-1801) — Chapitre III. La Déformation de l’Idéal classique (1720-1801) » pp. 278-387

Qu’aussi bien les doctrines de Chénier sont entièrement conformes au caractère de son œuvre, comme le prouvent — ses protestations contre « l’anglomanie » : Les poètes anglais……………………………… …………………………………………………… Tristes comme leur ciel toujours ceint de nuages Enflés comme la mer qui blanchit leurs rivages, Et sombres et pesants ; ………………………… et bien mieux encore la quatrième de ses Épîtres à Le Brun ; — ou encore son Poème de l’Invention ; — dont il faut dire que les leçons sont exactement celles de Boileau ; — mais d’un Boileau « plus libre » ; et surtout plus instruit ; — qui s’intéresserait à plus de choses, — et peut-être aussi d’un Boileau moins bourgeois. — Comparaison à cet égard du Poème de l’Invention avec l’Art poétique ; — et avec la Défense et illustration de la langue française [Cf. notamment vers 299-390]. — Bien loin de voir en Chénier le « premier des romantiques », il faut donc reconnaître en lui le « dernier des classiques » ; — et s’il eût vécu, la direction de la littérature n’en eût peut-être pas été tout à fait modifiée ; — parce que la pente était d’ailleurs trop forte ; — mais c’est assurément en lui que les disciples et les imitateurs littéraires de Rousseau eussent trouvé leur plus redoutable adversaire.

1792. (1927) Quelques progrès dans l’étude du cœur humain (Freud et Proust)

J’avais la sensation de voir s’ouvrir sur l’amour une porte que jamais personne n’avait remarquée et qui donnait accès sous un ciel sombre et magnifique, peuplé d’une multitude de douloureuses petites étoiles.

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