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1192. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — CHAPITRE IX »

Elle a fait pleurer, cette agonie exquise, délicate, presque mignonne, doucement flottante entre l’amour et la prière, entre la terre et le ciel, l’agonie d’une jolie païenne qui a peur d’avoir froid dans son tombeau. […] C’est un de ces anges tombés de l’aristocratie, qui s’ennuient dans leur ciel blasonné d’or et d’azur, gardé par les chastes licornes de l’art héraldique, et qui veulent, à tout prix, en descendre, pour se mêler aux saturnales du monde inférieur.

1193. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Crétineau-Joly »

La poussière soulevée par elles, le sang qu’elles jettent contre le ciel, retomberaient seulement pour les souiller, si les gouvernements restaient dans leurs devoirs de gouvernement. […] Don Manuel de Roda parla en homme qui a un titre et qui peut en exciper à ciel ouvert.

1194. (1870) Causeries du lundi. Tome XIV (3e éd.) « Poésies complètes de Théodore de Banville » pp. 69-85

Pour la première fois,     D’ouïr sa voix ; Où rêveuse, l’amie Doucement obéie, S’appuyant à mon bras,     Parlait tout bas ; Pensive et recueillie, Et d’une fleur cueillie Brisant le cœur discret,     D’un doigt distrait, À l’heure où, sous leurs voiles, Les tremblantes étoiles Brodent le ciel changeant De fleurs d’argent.

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