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534. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « (Chroniqueurs parisiens III) Henri Rochefort »

Le masque que nous avons choisi finit par coller à notre peau, devient notre vrai visage. […] Mais, si ces explications vous semblent contradictoires, vous êtes libre de choisir entre elles.

535. (1897) Le monde où l’on imprime « Chapitre III. Grands poètes : Verlaine et Mallarmé, Heredia et Leconte de Lisle » pp. 27-48

On connaîtra le Florilège, et le public à qui Mallarmé fut un nom jeté il y a quelques années en risée viendra, avec sérieux, lire ces Morceaux choisis, comme il a fait ceux de Verlaine, l’an d’avant. […] Même aujourd’hui, et en ces Morceaux choisis, intitulé scolaire de pages classiques, Mallarmé méprise se montrer le poète aisé des anciens jours, dénie recevoir des adhésions aux vers jadis, renonce les admirations douteuses qu’eussent décernées, par inadvertance, au Placet des lectrices de Coppée, au Guignon des sonneurs de Rollinat.

536. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Marie-Antoinette. (Notice du comte de La Marck.) » pp. 330-346

Son idéal de bonheur évidemment (chacun a le sien) était, au sortir des scènes de cérémonie qui l’ennuyaient, de trouver un monde aimable, riant, dévoué, choisi, au sein duquel elle parût oublier qu’elle était reine, tout en s’en ressouvenant bien au fond. […] Cela même ne suffirait pas : il faudrait encore que la reine reconnût la nécessité de s’occuper des affaires avec méthode et suite ; il faudrait qu’elle se fit la loi de ne plus accorder une demi-confiance à beaucoup de gens, et qu’elle donnât en revanche sa confiance entière à celui qu’elle aurait choisi pour la seconder.

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