Moi je ne peux pas même me coucher, il faut chercher… souvent pour le jour même, afin que moi seule je sache que c’est l’abîme », En lui rappelant les premiers mots d’une ancienne romance : « (Le 19 avril 1856)… Tu sais la suite dont les mots m’échappent, mais qui devaient dire : Nous pleurerons toujours, nous pardonnerons, et nous tremblerons toujours. — Nous sommes nées peupliers… » « (Mercredi 27 novembre 1850)… Je reste à coudre près de lui (mon mari), car je maintiens tout ce que je peux d’un sort si délabré qui ne touche personne… Dieu et toi exceptés, je le sais bien, va ! […] ils ne viennent que trop nous chercher le cœur à travers les portes et les murailles. » Mme Valmore usa de son influence sur Balzac, et surtout de l’influence qu’avait alors sur Balzac une autre personne qu’elle désigne sous le nom de Thisbè , pour obtenir du grand romancier devenu dramaturge, qu’il donnât une de ses pièces à l’Odéon et promît l’un des rôles à Mme Dorval. […] Je cherche souvent en moi-même ce qui peut m’avoir fait frapper si durement par notre cher Créateur ; car il est impossible que sa justice punisse ainsi sans cause, et cette pensée achève bien souvent de m’accabler. » Chaque cœur croyant a, ainsi, un jour ou l’autre, son heure de tentation et de doute, son délaissement et sa sueur froide, son jardin des Olives. […] Évidemment il y a là un remède à chercher, il y a (ne fût-ce que dans l’éducation des femmes) quelque chose à faire.
Nous cherchons aussi l’histoire des pensées et de l’âme de Jomini. […] Ce n’est pas la gloire que j’irai chercher, ce n’est pas non plus une maladie morale que j’irai guérir, ce sont des maux physiques et l’ennui d’une position à laquelle je ne puis plus faire honneur, auxquels j’irai mettre un terme66. […] Qu’ai-je voulu, qu’ai-je cherché à mon tour dans ce long travail qui s’est étendu sous ma plume au-delà de ce que je présumais d’abord ? […] Je cherche trace de ce que je viens de raconter dans l’histoire des Campagnes des Russes dans la Turquie d’Europe en 1828 et 1829, par le baron de Moltke ; j’y vois seulement que la brusque soumission du commandant Joussouf-Pacha et les motifs qui la déterminèrent ont prêté dans le temps à beaucoup de conjectures.
Poésie et amour se confondirent toujours à ses yeux, et c’est de lui, dans une Épître à Victor Hugo, que sont ces vers que j’aime à citer comme la devise du poëte élégiaque, et qui le peignent lui-même tout entier : Il est aussi, Victor, une race bénie Qui cherche dans le monde un mot mystérieux, Un secret que du Ciel arrache le génie, Et qu’aux yeux d’une amante ont demandé mes yeux. […] « Par ce soleil d’automne, au bord de ce beau fleuve, Dont l’eau baigne les bois que ma main a plantés, Après les jours d’ivresse, après les jours d’épreuve, Viens, mon Ame, apaisons nos destins agités ; Viens, avant que le temps dont la fuite nous presse Ait dévoré le fruit des dernières saisons, Avant qu’à nos regards la brume qu’il abaisse Ait voilé la blancheur des vastes horizons, Viens, respire, ô mon Ame, et, contemplant ces îles Où le fleuve assoupi ne fait plus que gémir, Cherche en ton cours errant des souvenirs tranquilles Autour desquels aussi ton flot puisse dormir. […] Depuis le bon évêque de Belley, Camus, qui a fait tant et de si pauvres romans chrétiens, jusqu’à ceux qu’on renouvelle de nos jours, je sais que les auteurs ont cherché à éluder, à se déguiser l’inconvénient ; mais il est dans le fond et la nature des choses, et on peut au plus le dissimuler et le diminuer en s’avertissant. […] De quelque éclat que Dieu l’honore Des yeux t’y cherchent ici-bas, Chère Amour, on t’y pleure encore !