Avant Malherbe on ne connoissoit pas les bonnes Odes, & depuis lui personne ne s’est avisé de chanter sur la lyre cet horrible événement.
Quelquefois Pierre détachait de la muraille une guitare et chantait d’une voix de ténor assez agréable. […] Ce n’est pas pour nous que l’illustre Rode doit jouer, ni pour nous que Cantalini chante. […] Cependant, je dois dire qu’il chante à merveille. […] On le pria de chanter. […] Il l’avait vu chanter.
Chacun croit bien savoir tous les sens de ce vieux mot et le chanteur qui prétend l’expliquer risque de prendre l’attitude vaine d’un pédant un peu en retard. « Chantez donc ! » est-on tenté de lui dire, « chantez-nous votre chanson, au lieu de vous perdre en subtiles théories. » Pourtant le sujet est grave. […] Nous mettrons notre orgueil à chanter ses louanges. […] Toutefois, entre les mythes antiques et l’élégie contemporaine, interviennent les fables humaines, les grandes rêveries de philosophie lyrique, inventées et chantées par l’esprit moderne naissant, au lendemain crépusculaire du moyen âge. […] Il avait chanté la joie de vivre : il célèbre la volupté de souffrir.