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416. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 456-458

Avant Malherbe on ne connoissoit pas les bonnes Odes, & depuis lui personne ne s’est avisé de chanter sur la lyre cet horrible événement.

417. (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXXIe entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff » pp. 237-315

Quelquefois Pierre détachait de la muraille une guitare et chantait d’une voix de ténor assez agréable. […] Ce n’est pas pour nous que l’illustre Rode doit jouer, ni pour nous que Cantalini chante. […] Cependant, je dois dire qu’il chante à merveille. […] On le pria de chanter. […] Il l’avait vu chanter.

418. (1893) Du sens religieux de la poésie pp. -104

Chacun croit bien savoir tous les sens de ce vieux mot et le chanteur qui prétend l’expliquer risque de prendre l’attitude vaine d’un pédant un peu en retard. « Chantez donc ! » est-on tenté de lui dire, « chantez-nous votre chanson, au lieu de vous perdre en subtiles théories. » Pourtant le sujet est grave. […] Nous mettrons notre orgueil à chanter ses louanges. […] Toutefois, entre les mythes antiques et l’élégie contemporaine, interviennent les fables humaines, les grandes rêveries de philosophie lyrique, inventées et chantées par l’esprit moderne naissant, au lendemain crépusculaire du moyen âge. […] Il avait chanté la joie de vivre : il célèbre la volupté de souffrir.

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