Il ajoutait donc, il cousait des pièces nouvelles : il n’ôtait pas, il ne changeait pas. […] Il démontrera que les lois ne représentent pas la justice, mais la coutume, afin qu’on n’ait point le désir turbulent de les changer.
Qui dira au cœur d’une jeune fille : Rien qu’un amour, ne change jamais ? […] Elle semble parfaitement à son aise, tandis qu’Onéguine admire comment la petite provinciale s’est changée si vite en grande dame.
Je pense d’ailleurs qu’à présent les idées ont un peu changé ; M. […] Et elles se déploient doucement, vêtues de gaze comme d’ailes nacrées, en de vagues paysages aux grandes lignes qui sont de courbes et pensives. » Mais, sinon quant à la parure d’images devenue plus distante, M. de Régnier ne s’est pas assez renouvelé jusqu’ici : ce motif de mélancolie n’a guère changé depuis les poèmes qu’il désigne, sans doute parce qu’il apparut au tournant de la route où le voyageur pressentit enfin son but après des chevauchées trop vainement glorieuses ; au moins s’est-il dégagé avec plus d’évidente force en quelques pièces récentes où le songeur a mis le plus de lui-même et qui s’illuminent telles qu’un miroir propre à refléter peut-être un plus lointain essor.