On aime à voir, à quelque retour de Fontainebleau ou de Chambord, le royal promoteur de toute belle et docte nouveauté, et de la nouveauté surtout qui servait la cause antique, s’en aller à cheval en la rue Saint-Jean-de-Beauvais jusqu’à l’imprimerie de Robert Estienne, et là attendre sans impatience que le maître ait achevé de corriger l’épreuve, cette chose avant tout pressante et sacrée. […] Madame, le sénéchal d’Armagnac avec son artillerie ose bien dire qu’il a été cause en partie du gain de la bataille, car jamais homme n’en servit mieux…. […] L’honneur de leur suzeraineté, de leur coopération intelligente et gracieuse, resterait hors de cause ; seulement la part du métier reviendrait à qui de droit. […] Champollion a relevé cet oubli, qui tient à plus d’une cause.
Les Médicis rallièrent à leur cause Malateste, Constantin Sforza, le duc de Mantoue et enfin les Vénitiens. […] La voici : « Si je ne vous ai pas confié la cause de mon départ avant de quitter la ville, ce n’est pas sans doute par oubli du respect qui vous est dû, mais parce que j’ai pensé que, dans les circonstances critiques où se trouve notre patrie, il était plus nécessaire d’agir que de délibérer. […] Plusieurs causes concoururent à maintenir cette prospérité extraordinaire, que diverses circonstances favorables avaient produite ; mais on s’accorde généralement à l’attribuer en grande partie au génie actif et aux vertus de Laurent de Médicis. […] « N’oubliez pas que nous ne sommes que des citoyens de Florence ; mais son chef-d’œuvre de sagesse est la lettre pleine de conseils paternels qu’il écrit au jeune cardinal de Suza, se rendant alors à Rome ; la voici : « Nous avons, ainsi que vous, de grandes grâces à rendre à la Providence, non seulement pour les honneurs et les bienfaits sans nombre qu’elle a répandus sur notre maison, mais plus particulièrement encore à cause qu’elle nous fait jouir, dans votre personne, de la plus éminente dignité qui ait jamais été accordée à notre famille.
Il servit la cause des Bourbons avec désintéressement ; mais il appartient à Chateaubriand d’avoir le désintéressement égoïste : il sert pour l’honneur, ce qui revient, dans la pratique, à se détacher du succès de la cause, à se satisfaire des actes ou des gestes qui dégagent son honneur. […] Cet orgueil sans limite s’accompagnait d’un manque absolu de volonté : effet, ou cause, ou l’un et l’autre. […] Pour amuser sa douleur, il se plut à s’en exagérer les causes : son orgueil ne voulait pas avoir de communes misères.