Déplace, né à Roanne en 1772, était de ces hommes qui, pour n’avoir jamais voulu quitter le second ou même le troisième rang, n’en apportent que plus de dévouement et de services à la cause qu’ils ont embrassée. […] Deplace était la cause même, il faut le dire, des doctrines monarchiques et religieuses, entendues comme le faisaient les Bonald et ces chefs premiers du parti : il y demeura fidèle jusqu’au dernier jour. […] A l’égard de Bossuet, en particulier, je ne refuserai pas d’affaiblir tout ce qui n’affaiblira pas ma cause.
Les grandes infortunes étonnaient encore l’espèce humaine ; on leur supposait une cause miraculeuse ; on les entourait de rêves mythologiques. […] Racine, en imitant les Grecs dans quelques-unes de ses pièces, explique, par des raisons tirées des passions humaines, les forfaits commandés par les dieux ; il place un développement moral à côté de la puissance du fatalisme : dans un pays où l’on ne croit point à la religion des païens, un tel développement est nécessaire ; mais chez les Grecs, l’effet tragique était d’autant plus terrible, qu’il avait pour fondement une cause surnaturelle. La foi que les Grecs avaient à de telles causes, donnait nécessairement moins d’indépendance et de variété aux affections de l’âme.
C’est une énigme de l’espèce de tant d’autres qu’on ne devinera jamais, comme la cause de l’exil d’Ovide & l’homme au masque de fer, détenu, d’une manière si mystérieuse, à la Bastille. […] Il plaida sa cause avec une véhémence singulière & tout l’art possible. […] Il encourut, dans la suite, la disgrace du prince Eugène ; disgrace que ses partisans & ses adversaires ont attribuée à des causes bien différentes*.