C’est ce côté qui ennoblit le Journal de la santé du roi, et que le lecteur ne doit jamais négliger. […] À quarante-sept ans, il avait perdu toutes les dents du côté gauche de la mâchoire supérieure, et on les lui avait même si mal arrachées qu’il y avait une fistule, un trou pratiqué entre la bouche et la cavité nasale, à quoi l’on dut remédier par le feu. […] Mme de Maintenon, de moitié dans la surveillance et toute en Fagon, était très-appliquée aussi de son côté à empêcher le roi de trop manger de ces petits pois verts qui étaient son dédommagement et son danger les jours maigres.
Gœthe n’était pas un physicien, un géomètre ; mais il était un naturaliste, il avait à un haut degré le génie de l’histoire naturelle, le sens et le tact du monde organique, et, de ce côté, en se confiant en sa force, il ne se trompait pas. […] Le faible de Gœthe fut celui des grands esprits immodérés : en aspirant à un nom souverain dans les sciences, il demandait aux hommes plus qu’ils ne peuvent en accorder à un seul ; et de ce côté il prêta flanc. […] Nous avons ici des deux côtés la confidence des impressions reçues.
Renan, pour la poésie de l’industrie à propos de l’Exposition universelle, et qui maintiendra de ce côté tout ce que l’avenir laisse entrevoir de neuf, d’original et de possible en effet. […] A côté de la dignité, n’oublions jamais cet autre sentiment inspirateur, au moins égal en prix, l’humanité, c’est-à-dire le souci de la misère, de la souffrance, de la vie insuffisante et chétive du grand nombre ; revenons en idée au point de départ et aux mille entraves qui arrêtent si souvent à l’entrée du chemin, pour en affranchir peu à peu les autres ; inquiétons-nous de tout ce qu’il y a de précaire dans toutes ces existences qui ne se doutent pas qu’elles s’appellent des destinées. […] Guéroult plus d’une discussion de détail sur tel ou tel point de doctrine ou d’application, car il n’en est presque aucun sur lequel il n’y eût eu moyen, en y regardant de près, d’élever quelque doute, d’établir quelque réserve ou demi-dissidence ; mais j’ai mieux aimé présenter le côté par où se justifie l’estime et par où l’on se concilie.