Il n’y a pas besoin d’aider les hommes à mourir. […] Non, c’est le besoin de régenter. […] Il n’y a pas besoin, dit Stuart Mill, d’autre preuve que celle-ci. […] La création a d’abord besoin de verve et le goût ne sert que de contrôle à la verve. […] Mais cet idéal nous n’avons pas besoin de l’atteindre.
L’humanité à ces besoins d’opposition. […] C’est un plaisir qu’on goûte sans besoin de compagnie le soir, quand la corvée est finie, la distraction est là, sous la main, sans dérangement, sans aucun frais. […] Zola n’était pas venu, je ne dirai pas qu’il eût fallu l’inventer, le besoin ne s’en faisait nullement sentir, un autre eut surgi à sa place. […] Le désir de satisfaire nos besoins, nos instincts, l’emporte généralement sur toute autre considération. […] Si telle était l’idée de l’auteur, il n’avait nul besoin, pour exposer son antithèse, de recourir à la politique du 2 décembre et à la proscription.
L’esprit de la Ligue, pour être parfaitement saisi dans toute sa complication et démêlé dans ses directions diverses, avait besoin de s’éclairer du jour rétrospectif qu’y jette la Révolution de 89 ; il ne s’agit que de ne pas abuser des rapprochements. […] Moi-même, longtemps préoccupé de cette question de la Ménippée, j’ai besoin d’ajouter ici dans l’intérêt de notre ami quelques raisons subsidiaires qu’il eût pu donner pour se défendre. […] Auguste Bernard et l’autorité qu’il s’est acquise sur le sujet me serviront d’excuse, si je me prends directement à son opinion, qui rallierait au besoin plus d’un partisan. […] Des fonctions si nouvelles le rejetèrent à l’instant dans l’étude de l’antiquité ; et comme il ne faisait rien à demi, comme il portait en toute veine son insatiable besoin de recherches et de lectures complètes, il devint en très-peu de temps un érudit classique des plus distingués ; mais s’étonnera-t-on que la vie se consume à cette succession rapide de coups de collier imprévus, à ces entrées en campagne avant l’heure et à ces marches forcées de l’intelligence ? […] Le Maheustre, ainsi nommé par une sorte de sobriquet, représente l’homme d’armes ou le noble sans conviction bien profonde et passé sous les drapeaux du roi de Navarre ; le manant représente le franc paroissien de Paris, le ligueur- ultra, et qui serait, au besoin, plus catholique que le pape.