Au fond, c’est lui-même que le physicien en N a besoin ici de rassurer, et c’est lui-même qu’il rassure.
Les naturalistes modernes veulent, comme le grand naturaliste antique Lucrèce, n’adorer que la déesse de la fécondité terrestre, mêler dans un même culte les images symboliques de Vénus et de Cybèle ; mais Cybèle, pour ses primitifs adorateurs, était inséparable d’Uranus ; nous aussi nous devons nous souvenir que l’antique déesse est enveloppée et fécondée par le Ciel, perdue en lui, et que la Terre a besoin, pour sa marche en avant, d’être emportée sur les ondes du subtil éther, soulevée dans tous les invisibles mouvements de ce dieu à la fois si proche et si lointain.
Babinet, pour les besoins de son hypothèse, suppose tournant entre la terre et le soleil devrait y tourner encore avec la même vitesse et dans la même direction.