Après cette grande peinture morale, vient la seconde des beautés supérieures de Shakespeare, l’effet dramatique. […] la mort, qui a sucé le miel de ton haleine, n’a point eu encore de pouvoir sur ta beauté ; tu n’es pas sa conquête ; la couleur de la beauté, l’incarnat brille encore sur tes lèvres et sur tes joues, et la mort n’a pas planté ici son pâle drapeau ! […] De cette manière de concevoir le sujet, Voltaire a tiré des beautés admirables. […] Selon sa coutume, en empruntant à Rowley ce qui lui a convenu, Shakspeare a ajouté de grandes beautés à son orignal, mais il en a conservé presque toutes les erreurs. […] On croyait avoir surpassé Virgile et le Tasse quand on faisait voler le sort sur l’aile de l’Amour les beautés vraies étaient partout ignorées.
Rousseau imitée d’Horace : Quel charme, beauté dangereuse, Assoupit ton nouveau Pâris ? […] Cependant la postérité féminine d’Aïssé prospérait en beauté et en grâce ; je ne sais quel signe de la fine race circassienne continuait de se transmettre et de se refléter à de jeunes fronts. […] Mme d’Abzac (O), au rapport de tous, était une merveille de beauté. […] Mme d’Abzac, sa sœur aînée, morte à quarante ans dans notre petit Saint-Yrieix, vers l’époque, je crois, du Consulat, était d’une si prodigieuse beauté, que bien peu de temps avant sa mort, alors qu’elle était hydropique, on s’arrêtait pour l’admirer lorsqu’on pouvait l’apercevoir. Je n’ai vu d’elle que ses portraits : c’est l’idéal de la beauté. » Voilà une partie des réparations que je devais à la vérité ; j’en ai d’autres à faire encore au sujet du portrait et des sentiments.
Il n’a de supériorité relative dans Faust que quand il est Allemand et qu’il se maintient dans la plus stricte tradition allemande, et s’il s’y était plus franchement placé, et avec une âme plus perméable que la sienne, il aurait obtenu des effets d’une beauté que le scepticisme de son esprit et de son cœur n’a pas soupçonnés. […] Comment donc aurait-il compris le duc d’Albe dans l’austère beauté de son catholicisme espagnol ? […] … Ni plus ni moins que les gravures représentant les Quatre Saisons, coloriées, que nous avons vues pendant vingt ans dans toutes les auberges de France, tous les Grévedons sur la Jeunesse, la Beauté, la Grâce, le Sourire, l’Amabilité, etc., avec des mièvreries, des mignardises, des affectations inconnues à Grévedon. […] Et c’est pour cela que la beauté humaine exprimée par l’art, la beauté faite de main d’homme et localisée dans un petit espace, lui était plus chère que la beauté divine de la grande Nature flottant autour de nous dans les espaces illimités et éternels ! […] Toutes les beautés transcendantes du culte catholique glissèrent sur son âme, dit-il, comme sur un manteau de toile cirée (sic).