On l’était bien légèrement au contraire, et il ne fallut point beaucoup de temps à M. […] Du moins, l’art d’écrire s’est appliqué à beaucoup de matières et à des sujets plus importants. […] Sans doute, il a été commis beaucoup d’injustices, essuyé beaucoup de malheurs durant ces soixante-dix-huit années ; mais ce sont encore celles, depuis le siècle des Antonins, oit il a été le moins difficile et le moins périlleux d’exister. […] Il n’en savait guère plus sur beaucoup de sujets que ce qu’il en avait écrit ; l’érudition qui vient de source déborde bien autrement. […] Il y avait en effet beaucoup de condillacisme, quant au procédé et à la forme, chez M. de Bonald.
La Fayette a eu si longtemps un rôle extérieur, et l’a eu si constant, si en uniforme j’ose dire, qu’on s’est habitué, pour lui plus que pour aucun autre personnage de la Révolution, à le voir par cet aspect ; habit national, langage et accolade patriotique, drapeau, pour beaucoup de gens La Fayette n’a été que cela. […] Ce côté intérieur, chez La Fayette, ne déjouait pas l’autre, extérieur, et ne le démentait pas, comme il arrive trop souvent pour les personnages de renom ; il y avait accord au contraire, sur beaucoup de points, dans la continuité des sentiments, dans la tenue et la dignité sérieuse des manières, et par une simplicité de ton qui ne devenait jamais de la familiarité. […] Il déploya beaucoup de talent, des vues étendues, et l’on jugea pendant quelque temps de son patriotisme par ses « Succès. » — En ce temps de grandes phrases, je me sens de plus en plus touché de ce qui n’est que bien dit. […] J’ai fait beaucoup de fautes sans doute, parce que j’ai beaucoup agi, et c’est pour cela que je ne veux pas y ajouter ce qui me paraît fautif.. […] Il n’a pas tout à fait tenu ni dû tenir ce qu’il écrivait à madame de La Fayette (30 octobre 1799) : « Quant à moi, chère Adrienne, que vous voyez avec effroi prêt à rentrer dans la carrière publique, je vous proteste que je suis peu sensible à beaucoup de jouissances dont je fis autrefois trop de cas.
Et ainsi ce livre si chrétien ne paraît, en somme, que médiocrement évangélique : ce qui est le cas de beaucoup de livres chrétiens. […] Si vous me disiez que vous savez par cœur l’intrigue de la Métromanie, j’aurais beaucoup de peine à vous croire. […] Oui, beaucoup de tempérament ; mais assouplissons, Mademoiselle, assouplissons ! […] Il n’est pas immensément respectueux, ni de beaucoup de choses. […] — Beaucoup de ces jeunes filles m’ont paru fatiguées, et, si j’ose dire, d’une grâce mûrie et amollie avant l’âge.