La Fontaine, évidemment, n’a pas eu une belle vie. […] Elle voulait pour son fils un beau mariage. […] Alors, tu jouirais d’être le maître, ô bel amant. […] Sa vie ne fut plus qu’un soupir vers sa belle patrie. […] Mais les vies de ces grands hommes sont belles parce qu’ils ont créé de belles œuvres !
Après avoir épousé la belle Troyenne, se croyant enfin parvenu au comble de ses désirs, au lieu d’une femme adorée, il n’aurait trouvé qu’un cadavre. […] Beau défaut ! […] C’est là, selon le critique, la belle nature, la nature qu’il convient d’imiter. […] L’Iphigénie de Racine, âgée de cent trente ans, a une fraîcheur de coloris, un éclat, une élégance que le temps ne peut qu’augmenter encore : on n’a point fait depuis d’aussi beaux vers, tracé d’aussi beaux caractères ; on n’a point fait parler les passions d’un style aussi naturel, aussi vrai, aussi juste. […] N’est-ce pas une juste punition des dieux, que, sortant d’une pareille aventure, il trouve, en rentrant chez lui, sa femme éprise d’un beau jeune homme ?
Or, voici une belle occasion de donner un démenti à ceux qui nous firent parler mal à propos. […] — l’auteur s’attaque à tous ces pourquoi, les perce en tous sens et les tourmente : il en fait jaillir de belles visions. […] Cette belle parole du moraliste, que la religion est l’aromate qui empêche la science de se corrompre, lui revient souvent. […] Les chapitres des causes finales et de l’union de la religion et de la science renferment sur l’ordre et la proportion de l’univers, sur l’art, sur la peinture chrétienne, sur le beau, quelques-unes, certes, des plus belles pages qui aient jamais été écrites dans une langue humaine. […] Voir dans le Principe générateur les beaux paragraphes XXXV et XXXVI.