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1327. (1889) Ægri somnia : pensées et caractères

Que je vous envie de savoir de si belles choses ! […] Quel beau sujet il avait là ! […] — La belle question ! […] … Tournez-vous donc, mon beau soldat, qu’on vous voie. […] Quel plus bel éloge peul-on faire d’un ambassadeur ?

1328. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — C — article » p. 51

COSSART, [Gabriel] Jésuite, né à Pontoise en 1615, mort à Paris en 1674, Orateur Latin, dont les Discours prouvent tout à la fois que la belle Eloquence peut être le partage d’un homme de Collége, & la belle Latinité celui d’un Auteur moderne.

1329. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre cinquième. Le réalisme. — Le trivialisme et les moyens d’y échapper. »

Il aura beau dire, le propre du vrai génie est de déformer la vision des choses sans que l’on puisse dire le moment où cette déformation commence. […] En outre le souvenir est de toutes les représentations la plus facile, celle qui économise le plus de force ; le grand art du poète ou du romancier, c’est de réveiller en nous des souvenirs : nous ne sentons guère le beau que quand il nous rappelle quelque chose ; et le beau même des œuvres d’art ne consiste-t-il pas en partie dans la vivacité plus ou moins grande de ce rappel ? […] Spencer constate, sans en donner d’explication, que tout objet d’abord utile aux hommes qui a maintenant cessé de l’être paraît beau ; il y a de ce fait, selon nous, diverses raisons. […] Donc tout ce qui arrive à nous à travers l’histoire nous apparaît dans sa simplicité ; au contraire, l’utile de chaque jour, avec sa surcharge de trivialité, reste prosaïque ; et voilà pourquoi l’utile devenu historique devient beau. […] Havet, « un chef-d’œuvre où a passé toute l’inspiration du texte ; cela est beau en français sans cesser d’être biblique ».

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