Triste du passé, soucieux de l’avenir, j’allais avec défiance chez un peuple libre, voir si un ami sincère de cette liberté profanée trouverait pour sa vieillesse un asile de paix dont l’Europe ne lui offrait plus l’espérance. […] L’amiral y consentit, et, dans ces journaux qui arrivèrent, on lut des articles de Volney qui étaient dans le sens prochain de l’avenir. […] Pour un avenir chimérique, sacrifier un présent certain et doux !
. — Ce travail sur l’art est la suite naturelle du livre universellement admiré sur l’Irréligion de l’avenir. […] On sait que, dans son Irréligion de l’avenir, Guyau considère la religion comme étant, par essence, un « phénomène sociologique », une extension à l’univers et à son principe des rapports sociaux qui relient les hommes, un effort, en un mot, pour concevoir le monde entier sous l’idée de société. […] Aussi, pour Guyau, la métaphysique même est une expansion de la vie, et de la vie sociale : c’est la sociabilité s’étendant au cosmos, remontant aux lois suprêmes du monde, descendant à ses derniers éléments, allant des causes aux fins et des fins aux causes, du présent au passé, du passé à l’avenir, du temps et de l’espace à ce qui engendre le temps même et l’espace ; en un mot, c’est l’effort suprême de la vie individuelle pour saisir le secret de la vie universelle et pour s’identifier avec le tout par l’idée même du tout.
Et comme pas un de nous n’a cessé de travailler avec acharnement, nous pouvons compter sur un avenir plus beau que le présent encore. […] Que sera la poésie française dans un avenir lointain que nous ne verrons pas ? […] J’étais tranquille, sûr de son avenir, à lui. […] Ce n’est pas le passé qui nous intéresse, c’est l’avenir. […] La vision même de l’avenir ne suffirait pas à emplir leurs yeux et leurs cœurs.