Ces lettres si bien tournées, souvent si intéressantes, attendent encore un éditeur intelligent et soigneux. […] Cousin s’enfonce dans ces noires galeries, il songe au retour, et d’un élan, sans qu’on s’y attende, le voilà remonté dans la philosophie, dans la haute histoire, dans le grand style, dans le monde supérieur où il eût dû toujours vivre, et qui est le seul digne de sa science et de son talent.
D’ailleurs, pour les baptiser sans leur permission on n’avait pas attendu l’apparition de leur œuvre collective. […] Puis, un soir qu’il soufflait, — car il soufflait toujours, regardant du coin de l’œil un livre chéri ouvert à côté de l’odieuse brochure, — un soir qu’il soufflait, une comédienne en représentation, au lieu de la phrase attendue : « Non ! […] Puis il songea qu’il était attendu à Paris, que s’il n’arrivait pas à temps avec les deux louis, la misérable morte ne serait pas enterrée. […] s’écrie Thessein, attends ! […] Attendons-nous, en conséquence, à ce que l’une de ces aubes, ou mieux, un de ces soirs, M.
Le public est là qui le presse, affamé, et Sa Majesté le Public ne lui pardonnerait pas d’avoir failli attendre. […] Il ne se laisse pas enrégimenter dans une école, ce dont je le félicite grandement, attendu qu’un critique exclusif n’est plus qu’un polémiste. […] Je ne sais plus quel directeur disait : « Pour que le public s’intéresse à une scène, il faut qu’il s’attende toujours à voir sortir quelqu’un de dessous une table. » M. […] D’autres écrivains, dont le nom seul fait grincer les dents aux fanatiques de la tradition, se trouvent élevés sans s’y attendre à la dignité de disciples des classiques. […] On peut attendre de gens qui ont débuté par disséquer durant plusieurs années l’esprit d’autrui, des œuvres plus réfléchies, plus calculées, partant plus complexes et plus profondes.