Chateaubriand l’y attendait. […] dit-elle ; est-ce que vous ne vous y attendiez pas ? […] XLVII Chateaubriand, de retour à Paris le 4 novembre 1811, n’attendit pas le printemps pour aller goûter sa retraite champêtre. […] LIX Les Mémoires d’outre-tombe, où M. de Chateaubriand avait prétendu enserrer toute l’histoire de son temps, et se mettre sans cesse lui-même en scène, en équilibre, en opposition avec Bonaparte, n’eurent donc pas le succès que ses amis en avaient attendu.
Il eût mieux valu, sans doute, que la France et que l’humanité attendissent que M. […] Il est vrai que si elles eussent attendu en dormant le mot de l’énigme et la règle de la vie, probablement elles dormiraient encore. […] Lui qui attendit quarante ans avant d’avoir une opinion politique, en un mois, quinze jours, une demi-journée, il avait ses opinions sur les villes, sur leur histoire, il connaissait leurs mœurs. […] Espérons toutefois que nous n’attendrons pas un siècle pour pouvoir lire Nietzsche en paix sans avoir devant nous un imbécile qui nous crie : « J’ai découvert le monde !
Cependant la baronne d’Ange vient attendre, montre en main, dans la maison de l’ennemi, l’issue du duel qu’elle a provoqué ; elle compte les minutes, elle calcule les chances : si M. de Nanjac est tué, plus de mariage ; et quel dommage qu’un coup d’épée puisse crever un piège d’un si beau tissu ! […] Plus de doute, il l’aime encore, et elle attend, l’oeil sec et les nerfs tranquilles, l’en-cas conjugal que lui enverra le hasard. […] Sa petite cousine Mathilde l’aime, de toute la franchise de son petit coeur ; et, comme elle sait que son père n’acceptera jamais un gendre de mille écus, elle supplie René de faire bien vite sa fortune, en lui promettant d’attendre. […] — elle la fait attendre vainement jusqu’au bout, sans un instant d’impatience.