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1177. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre huitième »

Porus termine en capitan la tirade que j’ai citée : Et qu’on dise partout, dans une paix profonde : « Alexandre vainqueur eût dompté tout le monde : « Mais un roi l’attendait au bout de l’univers, « Par qui le monde entier a vu briser ses fers15. » Voilà la grandeur imitée. […] Aussi disait-il, pour marquer le dernier degré d’avancement de ses pièces : « Je n’ai plus que les vers à faire. » Mot profond, qu’on n’attendait guère du poète qui passe pour avoir donné le plus de soin aux vers. […] Nul ne se retire sans que l’action l’y force, ou ne revient sans qu’on l’attende ; au lieu d’éprouver un effet de surprise, le spectateur voit se réaliser ses pressentiments. […] On attend Athalie.

1178. (1880) Goethe et Diderot « Gœthe »

D’ailleurs, le théâtre classique a produit des chefs-d’œuvre, et avec l’exemple des pièces de Gœthe et sa fureur de voir tout, non des yeux de l’esprit, mais des yeux de la tête, le théâtre romantique attend toujours les siens. […] Franchement, je m’attendais presque à du scandale, — au moins à des réclamations et à des contradictions de toute espèce, dans la sphère d’action, si bornée qu’elle soit, où je me meus. […] Quand il voit la mer pour la première fois, à Venise, vous vous attendez à un grand cri de poète. […] Le cocher qui l’attendait en bas s’en est allé flâner, laissant là sa voiture.

1179. (1892) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Cinquième série « Marcel Prévost et Paul Margueritte »

L’avenir nous attend là-bas.

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