Soit qu’il fût ou non de bonne foi dans l’ouverture qu’il me faisait, je n’eus garde de la repousser, et je lui dis : « Monsieur, j’ai une telle opinion de vos lumières, que je ne balance pas à croire ce que vous me dites, et je suis très impatient d’attendre ce que vous allez y ajouter. » — « Ce que j’ai à ajouter est fort simple, me dit M. de Mirabeau. […] Il se fit conduire chez moi : c’était un jour d’assemblée ; nous avions alors une escadre hollandaise en rade, commandée par l’amiral Kinsbergen, homme d’un rare mérite ; nous avions de plus un vaisseau de guerre suédois : tour, ces étrangers et plusieurs officiers de la marine française se trouvaient à l’intendance, lorsqu’on annonça l’abbé Raynal, que personne n’attendait.
Le Conseil national assemblé en 1811 et ce qui s’y passe lui arrachent des accents de sympathie ou de colère tels qu’on peut les attendre de lui (au tome ier , page 108, et aussi page 113 : « L’Église de France a une dure vieillesse… »)108. […] Le fruit, déjà formé et mûri à l’ombre, n’attendait que ce coup de soleil pour se dorer.
Thiers le prétend, de se tourner tout d’abord vers l’Angleterre et l’Autriche, et de ne pas attendre que la Prusse et la Russie vinssent à lui ? […] Quand les choses ne vont pas comme on le comprend, le mieux est d’attendre et d’y peu penser.