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398. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 261

Il mérite en cela plus d’indulgence qu’un grand nombre de nos Auteurs, qui montrent plus de prétentions sur cet article, sans avoir fait des études aussi constantes & aussi digérées que les siennes.

399. (1922) Enquête : Le XIXe siècle est-il un grand siècle ? (Les Marges)

Lucien Descaves, de l’Académie Goncourt (Extrait d’un article paru dans La Lanterne) Le Blond a raison de rendre les auteurs de manuels scolaires en grande partie responsables de la mauvaise opinion qu’on a du siècle dernier. […] Charles Le Goffic (Extrait d’un article de La République française) Le mieux qu’on puisse dire, c’est que le xixe  siècle français fut un siècle de bouillonnement, de vie tumultueuse et que, commencé au bruit de la tempête avec Chateaubriand, il s’acheva dans l’orage avec Zola et fut tout le contraire d’un siècle équilibré et rassis. […] Louis Payen L’article qui a motivé votre enquête et dans lequel on traitait de « stupide » le xixe  siècle, est visiblement inspiré par des raisons politiques et tous les écrivains n’y sont admirés ou houspillés que d’après la qualité de leurs opinions. […] Paul Souday (Extrait d’un article du Temps) Il est clair que le déboulonnage méthodique de nos grands écrivains contemporains n’augmente pas beaucoup le prestige français et que ce n’est pas d’excellente propagande que de présenter Victor Hugo comme une outre vide, Flaubert comme un imbécile, Michelet comme un aliéné, Renan comme un faux bonhomme, d’ailleurs atteint de niaiserie essentielle. […] Paul Souday les a corroborées d’une façon singulière dans l’article du Temps qu’il a publié en réponse à notre enquête : « Le moins qu’on puisse dire est que ce dernier venu des grands siècles n’a pas dégénéré et qu’il soutient n’importe quelle comparaison (le suprême ve  siècle athénien étant comme toujours mis à part) pour l’intrépidité de l’esprit critique et la variété des talents originaux. » Afin de donner à cette enquête plus d’ampleur et de poids nous avons tenu, à côté d’écrivains et de critiques représentatifs des générations présentes, à consulter quelques maîtres de l’enseignement supérieur.

400. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Mézeray. — I. » pp. 195-212

À force de le répéter, l’article s’est comme usé et est tombé en chemin. […] C’est Mézeray qui, dans son Abrégé chronologique, à la suite de l’article de Hugues Capet, a dit que « le royaume de France a été tenu, plus de trois cents ans durant, selon les lois des fiefs, se gouvernant comme un grand fief plutôt que comme une monarchie ». — « Tout ce qu’on a rabâché depuis sur les temps féodaux n’est que le commentaire de cet aperçu de génie », a dit M. de Chateaubriand, qui a prononcé sur Mézeray quelques paroles décisives. […] Frantin, dans une lettre qu’il m’a fait l’honneur de m’adresser depuis le présent article, réitère avec précision son jugement sur Mézeray dans les termes suivants : Il est vrai que, parmi tant de réputations à peu près éteintes qu’on a relevées de nos jours, je me suis étonné que l’on n’eût point encore pensé au vieux Mézeray.

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