Tout jeune, il s’est senti le vouloir d’être peintre, mais les idées provinciales de son père ne lui ont permis que de prendre une carrière, avoisinant cet art : l’architecture. […] On parle des Troglodytes ; de fragments générateurs de métaux, rapportés du Groënland, et qu’expérimente dans le moment Berthelot ; de statues égyptiennes du troisième siècle, découvertes dans une pyramide, et démontrant, comme moderne, l’introduction du hiératisme dans l’art égyptien. On parle de grandes civilisations ayant une littérature, et n’ayant ni art, ni industrie, ainsi que la civilisation brahmane, disparue sans laisser de trace matérielle. […] L’élégante retraite en arrière de ce torse verdâtre, — et comme enduit de décomposition, — en la naissance presque visible, dans son immobilité, du mouvement qui va sonner l’heure ; la tension rigide de cette jambe droite précédant de son pied aux petits osselets décharnés, la marche trop lente du coursier ; l’inclinaison de la tête, semblant un salut ironique de cette tête de mort ; le naturel, la science de cette équitation macabre ; enfin le précieux, le fini, le réalisme même de ce cavalier-cadavre, contrastant avec la grossièreté barbare, l’érupement naïf, le fantastique de ce lion, sculpté d’après un bouquin héraldique, offrent un des échantillons les plus frappants, les plus caractéristiques, les plus réussis de cet art amoureux du néant, de cet art galantin de la mort, qui fut l’art du moyen âge. […] Je rédige les notes d’une seconde édition de L’Art du xviiie siècle.
Les Muses lui dispensèrent tous les dons, et la nature a créé l’art en elle. […] un dieu m’a refusé l’art, le pauvre art de me comporter avec adresse. […] De plus en plus, la conception qu’il se faisait de sa propre personnalité, de l’art et de la vie, l’éloignait de la vie. […] Que nous sommes loin de « l’art allemand », de sa restauration, de sa création ! […] Tout ce qu’il veut, c’est emprunter à l’art français les quelques secrets utiles qu’il détient : Chez le Franc seul, on pouvait encore trouver de l’art, bien que l’art n’y atteignît jamais à son haut idéal, car il le tient enfermé dans d’étroites limites, où nul écart n’est possible.
Je l’avais toujours lu en « art pour l’art ». […] Eut-elle l’intuition de l’art de la guerre ? […] France qu’il y a une certaine contradiction à déniera Jeanne d’Arc l’art militaire et à constater, ce qu’il fait, qu’au temps de Jeanne d’Arc l’art militaire n’existait pas. […] La Société des Arts a son Fouquier-Tinville. […] Il est à remarquer que c’est la Commune des Arts, ou Société des Arts, comme vous voudrez l’appeler désormais, qui semble avoir donné son nom à la moderne Académie des Beaux-Arts.